Le Dr. John Pauluis, représentant de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG), a interpelé les ministres de la Santé et les décideurs politiques concernant la pollution aux PFAS en Belgique. La SSMG note un manque de proactivité dans le traitement de ce sujet, notamment en termes de concentration des perturbateurs endocriniens, et déplore l’insuffisante collaboration avec le domaine médical.
La problématique PFAS en Belgique
Le biomonitoring PFAS réalisé récemment dans la région de Chièvres a révélé une situation préoccupante. De nombreux citoyens s’interrogent sur la présence élevée de PFAS dans leur sang et déplorent un manque d’information.
Collaboration entre décideurs politiques et professionnels de santé
Le Dr. John Pauluis s’inquiète du manque de concertation avec le monde médical et de l’impréparation face à ces résultats. Il insiste également sur la nécessité d’une meilleure information concernant le suivi des patients exposés à ces taux de PFAS élevés.
Nécessité d’investigations supplémentaires
Néanmoins, certaines questions restent en suspens. Au vu des circonstances, le SSMG suggère d’examiner le lait maternel des femmes allaitantes dans les zones les plus touchées. Il est en effet recommandé de mesurer gratuitement les taux de PFAS dans le lait maternel.
La demande d’une action proactive
Le Dr. John Pauluis exprime les regrets de la SSMG face au manque d’anticipation et d’implication du monde médical malgré les alertes déjà existantes dans les pays voisins. Le principe de prudence devrait prévaloir et inciter à une action proactive en matière de santé environnementale.
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